l'Expédition Tour de France de la biodiversité par (8 étapes)

Sommaire des étapes

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Carte de l'itinéraire

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    L'herbier de Posidonie, Posidonia oceanica

    Bien que vivant sous l'eau, les posidonies ne sont pas des algues mais bien des plantes à fleurs qui possèdent des racines et produisent des fruits. Les posidonies ne se rencontrent que le long des côtes de la Méditerranée et forment des herbiers de grande superficie. Ces derniers représentent un habitat très important pour de nombreuses espèces animales y trouvant refuge et s'y reproduisant. Les fibres des feuilles de posidonies sont peu dégradables. Elles sont rejetées par la mer sous la forme de boules feutrées caractéristiques, qui s'entassent sur les plages pour constituer de véritables récifs végétaux contribuant à protéger la côte de l'érosion. Ces herbiers peuvent être vieux de dizaines de milliers d'années, mais sont aujourd'hui menacés par la pollution, l'arrachage par les ancres des bateaux ou encore la concurrence avec des espèces invasives telles que Caulerpa taxifolia.

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    Le lézard ocelle, Timon lepidus

    Le Lézard ocellé est le plus grand lézard de France, les mâles pouvant atteindre jusqu'à 70 cm de longueur. Cette espèce doit son nom aux tâches bleues turquoise qui ornent le corps des adultes appelées « ocelles ». Il se nourrit essentiellement d'insectes. Il hiverne d'octobre à mars et sort de sa cache dès les premiers beaux jours. Très sédentaire, son territoire dépasse rarement le demi-hectare. La fragmentation de ses habitats, l'abandon des pratiques de pâturages extensifs, l'urbanisation, etc. sont autant de causes qui font du Lézard ocellé une espèce menacée dans notre pays, nécessitant la mise en œuvre du plan national d'actions.

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    Le flamant rose, Phoenicopterus ruber

    Le Flamant rose doit sa couleur à son alimentation, composée essentiellement de petits crustacés qui se développement dans les lagunes des marais salants et qu'il mange en filtrant l'eau grâce à son bec particulièrement adapté. La Camargue est le seul site français ou l'espèce se reproduit. Le Flamant forme une colonie de plusieurs milliers de couples (plus de 10 000) au milieu des salins. Les couples édifient des nids en boues où ils pondent un œuf unique. L'activité de production salicole étant en voie d'arrêt, la reproduction de l'espèce était menacée. Le rachat récent des terrains par le Conservatoire du Littoral permet d'espérer un avenir plus rose pour les flamants !

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    Les sternes, Sterna hirundo

    Appelée parfois « Hirondelle de mer », la Sterne pierregarin se reproduit plutôt sur le cours des grands fleuves. Elle choisit des îles et îlots à l'abri des prédateurs terrestres et déposent de 2 à 4 œufs à même les graviers de mai à juillet. Les œufs sont très mimétiques et se confondent avec des cailloux. Elle forme des colonies de plusieurs dizaines de couples ce qui permet aux adultes de défendre leurs colonies avec agressivité contre les prédateurs ailés : corneilles, goélands, etc. L'artificialisation des cours d'eau a fait fortement régresser les sites naturels de reproduction de l'espèce qui peut s'installer sur des sites de substitution tels que des anciennes carrières de sables.

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    Le phoque veau-marin, Phoca vitulina

    Le Phoque veau-marin est, avec le Phoque gris, l'espèce la plus souvent observée sur nos côtes. Bien que ces deux espèces se ressemblent, le Phoque gris a un museau allongé, tandis que le Phoque veau-marin a une tête arrondie lui donnant un air de vieux chien.

    Vivant au rythme des marées, les Phoques veaux-marins se dispersent dans l'eau quand la marée monte ; seule leur tête est alors visible. Ils se regroupent (parfois par centaine) à marée basse sur les plages rocheuses et les bancs de sable, appelés « reposoirs ». Ils adoptent alors une position caractéristique « en banane », c'est-à-dire la tête et la queue levée, et deviennent méfiants et farouches, fuyant dans l'eau au moindre dérangement.

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    Le hêtre, Fagus sylvatica

    Le hêtre commun est aussi fréquemment appelé « fayard » dans le Sud-Est de la France. C'est une espèce de grande taille, qui peut atteindre une quarantaine de mètres de hauteur et plus de six mètres de diamètre. Typique des forêts fraîches et plutôt humides, l'écorce lisse de son tronc et de ses branches permet à de nombreuses espèces de mousses et de lichens de s'y développer. Son bois est utilisé pour divers usages, en raison de sa très grande résistance. Les fruits des hêtres (les faînes) sont particulièrement recherchées par de nombreux mammifères et oiseaux. Les exigences écologiques du hêtre en font une des espèces d'arbres les plus menacées par les effets du réchauffement climatique et de nombreux spécialistes prédisent à terme sa disparition d'une bonne partie du territoire français.

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    Le chamois, Rupicapra rupicapra

    Les Chamois vivent de 15 à 20 ans. Les adultes abordent des petites cornes d'une quinzaine de centimètres. A l'arrière de celles-ci se trouvent des glandes de la taille d'une noisette et qui sécrètent une très forte odeur. Les chamois marquent leur territoire en frottant cette glande sur les arbustes et les rochers. Les chamois manifestent une agilité incroyable et peuvent se déplacer rapidement dans des zones très escarpées. A la période du rut, les mâles peuvent mener des combats violents mais qui conduisent rarement à des blessures importantes. La création de vastes espaces protégés et l'abandon des pratiques de chasse non-durable permette aujourd'hui à l'espèce de ne pas être menacée.

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    l'Île-de-France

    Une des espèces présentées dans ce spot, est l'Hélice carénée. C'est un escargot de plus en plus fréquent dans les jardins d'Île-de-France. De la taille d'un ongle d'index, il présente une jolie coquille faiblement translucide, généralement brune, anguleuse sur le bord externe ; cette carène est souvent délicatement soulignée par une ligne blanche. Elle est originaire de la région méditerranéenne où elle habite les bois, les haies et les friches, dans des lieux pas trop humides. Il semble qu'en dehors de cette zone les populations soient issues d'introductions involontaires, par le biais de pots de fleurs par exemple. Ainsi, en Bretagne ou en Île-de-France, l'espèce se rencontre principalement aux alentours de zones d'activités humaines.

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